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Libération

Lens a tout à gagner, Lyon tout à perdre

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publié le 27 avril 2002 à 23h11

Samedi, à l'occasion de la 33e et avant-dernière journée, le Racing-Club de Lens, leader depuis 27 journées, peut devenir champion de France de foot pour la deuxième fois de son histoire après le titre décroché en 1998. Conditions sine qua non : gagner à domicile contre Guingamp et que Lyon (second à un point) perde dans le même temps à Bordeaux. Sinon, les deux clubs se disputeront le trophée lors de la dernière journée, samedi prochain, à l'occasion d'une véritable finale du championnat que constituerait alors le match Lyon-Lens. Théoriquement et mathématiquement, Auxerre (3e), qui se rend à Monaco, peut encore décrocher le titre, mais les Bourguignons pensent surtout à préserver cette troisième place qui les qualifierait pour le tour préliminaire de la Ligue des champions.

Ambition affichée. A Lens, la fête est déjà prévue avec un carnaval des supporters dès samedi après-midi et des livraisons de bière doublées par rapport aux jours de matchs habituels. Mais la gueule de bois pourrait être terrible. Joël Muller, l'entraîneur, le sait d'expérience. En 1998, l'année du premier sacre de Lens, il entraînait le FC Metz, qui avait perdu le titre lors de la dernière journée. «Finir deuxième serait une déception», avoue-t-il. Pour Lyon, ce le serait aussi. Depuis quelques saisons, l'Olympique lyonnais, aux ambitions affichées et au budget afférent, échoue régulièrement à conquérir le titre. Dans la bouche de Muller, cela se traduit ainsi : «Je ne suis pas comme certains qui disent