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Portrait

Niki Lauda (Jaguar) Vieux routier toujours à l'essai

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A 53 ans, l'ex-pilote autrichien tente de relancer la jeune écurie américaine.
publié le 27 avril 2002 à 23h11

Il y a toujours des avions de la Lauda Air dans le ciel, mais ils n'appartiennent plus à Niki Lauda. Le pilote autrichien, trois fois champion du monde de F1 entre 1975 et 1984, aujourd'hui retraité du volant, porte toujours sa fameuse casquette rouge, mais elle n'est plus estampillée Parmalat. Les temps changent. Il y a un peu moins de deux ans, l'Autrichien a été obligé de céder sa compagnie d'aviation à Austrian Airlines ; lui prétend avoir démissionné. L'histoire de sa casquette est plus symbolique encore. Gravement accidenté sur le circuit du Nürburgring en 1976, l'Autrichien avait failli périr carbonisé à bord de sa Ferrari. Sauvé par d'autres pilotes, Lauda, assez gravement brûlé, a gardé de terribles cicatrices sur le visage et le crâne. Pour les dissimuler, il avait eu l'idée de proposer au groupe alimentaire italien de sponsoriser une casquette qu'il s'engageait à porter en toutes circonstances (même en smoking). Le contrat a tenu un quart de siècle et permis au malin Lauda d'engranger quelques millions de dollars. Mais, il y a quelques semaines, Parmalat y a mis un terme.

Siège éjectable. L'Autrichien n'est pourtant pas complètement démuni. Il lui reste ce job de président de Premier Performance Division, la branche prestige du constructeur américain Ford, qui comprend son implication en F1, sous le nom de Jaguar. Et ce n'est pas un travail de tout repos. Consultant de luxe pour Ferrari jusqu'à l'arrivée de Jean Todt en 1993, Niki Lauda a finalemen