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Libération

Ce sera la lutte finale

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publié le 29 avril 2002 à 23h12

Lens envoyé spécial

Le Racing Club de Lens n'est toujours pas champion de France. Il le sera peut-être samedi, un peu avant 22 heures. Tout dépendra de l'issue de la rencontre en forme de finale qui opposera pour la dernière journée, au stade Gerland, le leader nordiste (64 points) à son dauphin lyonnais (63 points). Car si les Lensois ont rossé (4-1) sans ménagement des Guingampais au bord de la D2, samedi, lors de la 33e journée, leurs poursuivants n'ont pas lâché prise, revenant de Bordeaux avec trois points. Une pichenette de l'inévitable Sonny Anderson (69e), et, à l'arrivée, une petite victoire (1-0), mais qui suffit amplement à maintenir le suspense et la promesse d'un dénouement explosif pour cette saison.

L'équation est simple : si les Lensois l'emportent ou reviennent de Lyon avec le point du match nul, ils seront sacrés. S'ils perdent, ils offrent aux Lyonnais leur premier titre de champion de France. «Aujourd'hui, on a deux chances sur trois, puisqu'on peut gagner ou se permettre de faire un nul, commentait, samedi, le président lensois, Gervais Martel. On va aller à Lyon sans aucune pression. Ça va être très difficile pour eux de garder la tête froide pendant une semaine.» Une façon d'évacuer la tension, mais aussi d'en faire retomber une bonne partie sur les épaules des rivaux. Lesquels ne se priveront sûrement pas de faire à leur tour monter la température, leur président Jean-Michel Aulas en tête.

Warmuz intraitable. Pour ce dernier match des Lensois devant le