Lorient envoyé spécial
Nul doute que les Merlus de Lorient auront à coeur de remporter la finale de la Coupe de France face à Bastia, ce soir au Stade de France (1). Après le maintien en D1 manqué de quelques points, puis la sévère défaite en finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux (3-0) il y a quinze jours, ce sera la dernière occasion pour les hommes d'Yvon Pouliquen d'immortaliser une saison qui ne laissera autrement que regrets et déceptions. «On a la chance de pouvoir finir en beauté, on va pouvoir apaiser la douleur des supporters et la nôtre», espère Jean-Claude Dar cheville, troisième buteur du championnat (19 buts).
Trois lièvres. Tout au long des trois compétitions nationales, les Bretons n'auront cessé de souffler le chaud et le froid, alternant dérives et doutes avec des moments de vrai panache. Laissant bêtement échapper des points en championnat tout en se surpassant dans certains matchs éliminatoires. En dépit de ce régime de douche écossaise qui, pour être celtique, n'en épuise pas moins les énergies, ils auront jusqu'au bout chassé trois lièvres à la fois, avec un enthousiasme qui ne rendrait que plus cruel un ultime revers. «Je l'ai dit et je le répète, nous avons eu un groupe exceptionnel sur le plan de l'état d'esprit», souligne Yvon Pouliquen, arrivé à la mi-saison pour prendre les rênes laissées libres par Angel Marcos, parti entraîner Nantes. «Un groupe qui s'est soudé dans la difficulté. Depuis un moment, pour le maintien et en Coupe de la Ligue,