A Madrid. Vendredi 17, Antonio Ferrera coupe deux oreilles à un toro de Carriquiri et sort par la grande porte. El Fandi, une oreille. Le 19, une oreille pour Luiguillano devant un toro de Fraile. Mercredi, scandale, les toros de Hernandez et de Garcigrande sont, avant la course, refusés par les vétérinaires. Leurs remplaçants ne valent pas mieux et sont, sous les huées, remplacés en piste par des toros d'élevages obscurs, sans physique et sans caste. Le sixième toro se blesse une patte en début de combat, El Juli refuse de le tuer malgré les sommations du président Manuel Sanchez.
Blessures. Vendredi à Nîmes, le toro Corbeto de Domingo Hernandez fracture le fémur de Joselito, dont la saison semble compromise. A Vic-Fezensac lundi, coup de corne dans le pubis pour Antonio Ferrera. A Madrid lundi, coup de corne de 20 centimètres dans la cuisse droite pour le banderillo Antonio Layu, «El Chino».
A Vic-Fezensac. Dimanche 19, succès de Juan Bautista, deux oreilles, et d'El Cid, deux oreilles, devant deux toros de Ramon Flores. Le lendemain, Ferrera coupe deux oreilles à un toro de Hoyo de la Gitana avant de se faire blesser à l'estocade.
Enterré debout. Le fameux toro cocardier Orurrias, de la manade de Jean Lafont, est mort à 28 ans la semaine dernière dans les prés du Cailar (Gard). Il a été, selon l'usage, enterré debout, la tête tournée vers les pâturages de la tour d'Anglas. Orurrias ne courait plus depuis 1987.
Paso doble. La banda musical des arènes de Nîmes Chicuelo 2 dirigé