Monte-Carlo envoyé spécial
Les amateurs de suspense ne doivent pas se faire trop d'illusions. Les septième (Barrichello) et onzième temps (Schumacher) obtenus jeudi aux premiers essais libres du Grand Prix de Monaco ne sont pas l'exact reflet de l'efficacité des Ferrari sur le tracé monégasque. Si les pilotes de la Scuderia se sont fait discrets, sur la piste comme en dehors, c'est pour mieux se concentrer sur la mise au point de leur machine plutôt que de traquer un chrono qui n'aura plus aucune signification samedi pour les qualifications, tant la piste de Monaco évolue de minute en minute.
Agacement. Michael Schumacher, qui n'a pas caché son agacement d'être sifflé depuis trois jours, sait qu'il peut s'installer en première ligne pour prendre le départ de ce 60e Grand Prix de Monaco, et bien sûr se battre pour la pole position, qui est une première option sur la victoire sur ce tracé où il presque impossible de doubler à la régulière. Même si Barrichello souligne que l'avantage des Ferrari ne sera pas aussi flagrant sur cette piste que sur tous les autres circuits, la concurrence sait qu'elle n'a pas comblé l'écart immense qui la sépare des voitures rouges. A un détail près toutefois.
Avantage. Les premiers essais, sur une piste rendue piégeuse par des traces d'humidité, ont laissé deviner un petit avantage aux pneus Michelin. Jarno Trulli, meilleur temps jeudi, et Jenson Button pour Renault, tout comme Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya pour Williams-BMW, qui en sont équ