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Libération

Milliardaires à découvert

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publié le 27 mai 2002 à 23h36

Monte-Carlo envoyé spécial

Au sein du paddock, depuis quelques mois, il est beaucoup question d'économies et de réduction des coûts. Bernie Ecclestone, le responsable commercial de la F1, a beau clamer que tout va bien, la réalité est bien différente. Max Mosley, le président de la FIA (Fédération internationale de l'automobile), a affirmé que deux équipes (Minardi et Arrows) au moins risquaient de disparaître avant la fin de la saison si elles ne parviennent pas à résoudre leurs problèmes financiers. Le dépôt de bilan de Prost Grand Prix il y a quelques semaines a été le signal d'alarme. Même si aucun des acteurs de la F1 ne veut avouer les difficultés qui rongent son business, aucune équipe n'est à l'abri.

Ferrari, présent en F1 depuis 1950, dispose du plus gros budget. Vodafone, son nouveau sponsor, monte en force et pourrait en partie compenser le départ annoncé de Marlboro, qui devra s'effacer à la fin de la saison 2006, lorsque la FIA, en accord avec Bruxelles, interdira la publicité pour le tabac. L'écurie italienne est détenue à 90 % par Fiat. Le constructeur italien, qui n'est pas au mieux, souhaite réduire sa participation aux dépenses de la compétition. Par chance, Ferrari est un produit en vogue, et la récente introduction en Bourse de la marque a été un succès. A cela s'ajoutent les importants revenus générés par sa nouvelle ligne de vêtements et de multiples produits dérivés.

L'écurie Williams a toujours été près de ses sous... C'est la politique maison. Son spons