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Libération

Pierce regonflée par la terre parisienne

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Sa victoire ici en 2000 reste un moment-clé de sa carrière.
publié le 29 mai 2002 à 23h37

Quelques heures de plus ou de moins quand l'attente a duré deux ans, ça ne change pas grand-chose. Alors qu'elle aurait dû jouer hier, Mary Pierce a été informée tôt dans la journée du report de son match pour cause d'intempéries ­ 21 rencontres féminines ont subi le même sort. Du coup, elle a pu enchaîner une grasse matinée et une sieste réparatrice, ce qui n'est pas du luxe quand on a un corps fragile.

Agitation. Peu troublée par ce contretemps, et malgré son impatience de retrouver le public français, Mary Pierce n'a même pas fait un détour par le stade de la porte d'Auteuil. Elle s'est contentée d'une heure d'entraînement en fin d'après-midi avant de s'en aller goûter sa dernière soirée de calme, avant l'inévitable agitation qui va accompagner son retour sur la terre de son exploit. Car c'est à Paris, au printemps de l'année 2000, que la Française a connu le plus grand moment d'une carrière commencée il y a près de treize ans. Malgré ses quinze succès en tournoi, dont un titre à l'Open d'Australie en 1995, c'est bien sa victoire face à Conchita Martinez, il y a deux ans, après avoir éliminé au passage Monica Seles et Martina Hingis, qui a marqué les esprits.

Mais depuis plus rien. A cause de son corps d'alouette qui lui a plumé la santé. De quoi apprendre en convalescence le Larousse médical et le Vidal réunis. Souvent à la limite de la rupture, mais comme soudain libérée de s'être enfin imposée sur sa terre d'adoption (Mary Pierce est née à Montréal d'une mère française e