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Libération

L'Italie ne bute pas sur ses débuts

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publié le 4 juin 2002 à 23h49

Italie-Equateur : 2-0

Buts : Vieri (7e, 27e)

L'avant-centre de l'équipe d'Italie, Christian Vieri, a ménagé le coeur de son sélectionneur, Giovanni Trapattoni, hier face à l'Equateur. Tout le match, «Bobo», énergumène élevé en Australie, a été une vraie plaie pour la défense équatorienne. C'est aussi cet attaquant qui est à la conclusion des deux buts de la Squadra Azzurra. Ensuite, l'Italie s'est mise en roue libre, elle qui, lors des cinq derniers Mondiaux, n'a remporté qu'une seule fois (en 1994) son premier match. Après la défaite de la France face au Sénégal, Trapattoni n'a cessé d'insister sur le fait que dans cette compétition rien n'était jamais gagné.

Pour ce match, le coach italien avait opté pour une formation prudente, lui qui bénéficie d'un riche éventail de joueurs lui permettant de remplacer pratiquement chaque joueur poste par poste et presque à valeur égale. Il a tout de même conservé un schéma de jeu dans lequel Vieri, le buteur de l'Inter de Milan, a joué pleinement sa partition.

Face à une équipe quasi inconnue, le pape des entraîneurs transalpins effectuait sa première prestation officielle à la tête des Azzurri, après avoir prié des années pour obtenir ce poste. Trapattoni pouvait répondre avec assurance que la tradition italienne avait prévalu : «Nous avons fait exactement ce que nous voulions faire. Nous avons un peu souffert en deuxième période et baissé de rythme, mais Gianluigi Buffon (le gardien) n'a eu qu'une seule intervention à faire. Ce stade à to