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Libération

La bonne étoile russe

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publié le 6 juin 2002 à 23h50

Russie-Tunisie : 2-0

Buts pour la Russie : Titov, 59e; Karpin, 64e sur penalty.

Une étoile a fait le printemps des Russes hier à Kobe. Dans un stade tout neuf, symbole de la résurrection du grand port nippon dévasté par le tremblement de terre de janvier 1995, les Slaves, emmenés par le milieu de terrain de Valence Valery Karpin, ont dû attendre l'entrée en jeu du jeune attaquant Dimitri Sychev pour faire la différence. Entré à la 54e minute, le joueur du Spartak, âgé de 19 ans, est à l'origine du premier but marqué par Titov sur un tir à ras de terre à la 59e minute. Et c'est lui qui obtient un penalty que concrétise Karpin à la 63e.

Simulation. Le reste de cette rencontre enlevée, mais ponctuée d'erreurs de part et d'autre, peut se résumer ainsi: une Russie supérieure qui contrôle le ballon, une Tunisie vaillante, mais dépassée par le feu de l'artillerie (plusieurs tirs des 20 mètres) et la cavalerie adverse : «La Russie est une équipe très physique. Nous avons connu de nombreux problèmes», a reconnu, en guise d'aveu, le sélectionneur tunisien Ammar Souayah, remplaçant d'Henri Michel, déboulonné voici quelques mois. Un seul joueur tunisien, l'avant-centre Jaziri, s'est montré dangereux. Mais il s'est trop souvent retrouvé isolé. Au point d'obtenir un carton jaune pour avoir simulé une faute dans la surface, le premier du genre dans la compétition.

Place donc maintenant au choc le plus attendu du groupe H, entre le Japon et la Russie, dimanche, à Yokohama, le stade de la finale