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Libération

«Perdre, cela peut arriver à tout le monde»

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publié le 6 juin 2002 à 23h50

Tokyo envoyés spéciaux

La défaite de la France face au Sénégal en a surpris plus d'un, mais peu de spécialistes. A commencer par Dino Zoff, l'entraîneur malheureux de l'Italie en finale de l'Euro 2000, pour qui «ce faux pas ne change rien au fait que les Bleus restent favoris du Mondial». C'est que l'Italie est plutôt habituée à ce genre d'entrée ratée, même si cette fois l'équipe de Trapattoni a bien débuté la compétition.

«Teigneux». Gigi Riva, l'attaquant de la Squadra finaliste en 1970 au Mexique, a décortiqué le jeu tricolore. «C'est une équipe qui a encore beaucoup à dire. C'est vrai que cette défaite d'entrée peut être pesante psychologiquement, surtout quand les adversaires sont des teigneux. Je suis surtout surpris de voir Candela sur le banc. Chez nous (à l'AS Roma, ndlr), il est d'une grande utilité. Quant à Zidane, on sait ce dont il est capable, et il a manqué à l'organisation. La défense de l'équipe est restée la même qu'en 1998, avec Laurent Blanc en moins. Peut-être un peu usée. Mais l'Italie aussi compte presque les mêmes joueurs. Disons que la France n'a pas été très chanceuse. Mais parfois le match s'engage mal et il n'y a rien à faire.» Paolo Maldini, le capitaine des Azzurri, n'est pas étonné non plus. «Cela peut arriver à tout le monde. A ce niveau, lorsqu'on n'est pas à 100 %, eh bien on perd.»

Robert Waseige, l'entraîneur des Diables rouges belges, déjà vainqueurs de la France en match amical au Stade de France, n'a pas voulu juger techniquement l'équipe