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Libération

Le retour de la revanche

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publié le 7 juin 2002 à 23h51

Argentine-Angleterre

Aujourd'hui à 13 h 30 à Sapporo

L'ombre de Diego Maradona continue de planer sur Angleterre-Argentine, désormais un classique de la Coupe du monde. «A la France, on colle le Sénégal, à l'Italie, l'Equateur, et l'Argentine, elle, tombe toujours sur du lourd, en espèce, le Nigeria qui pourrait être le champion du monde 2002», estime l'ancien meneur de jeu de la sélection argentine, interdit de séjour au Japon pour son passé cocaïnomane, qui s'est amusé à dicter de Cuba ses provocations au quotidien argentin la Nación. Il évite évidemment de nommer l'Angleterre. Pourtant ces deux grosses équipes ont une guigne commune : celle de s'affronter prématurément dans la compétition, en 8e de finale en France, et au premier tour au Japon.

Anthologie. Pour les Anglais, le seul nom de Maradona sent la poudre. Il est aussi un héritage national lourd à porter pour les équipiers de Daniel Ortega, l'actuel titulaire du poste, obligé par la Fifa à porter le numéro 10 sur son maillot. Un chiffre qui symbolise encore ce jour de 1986 où «El Pibe» (le pied) inscrivit les deux buts qui éliminèrent l'Angleterre du Mondial mexicain. Le premier de la main et l'autre d'anthologie. Les supporteurs anglais qui assistaient à la rencontre Angleterre-Suède à Saitama le 2 juin, ont sifflé copieusement la rediffusion sur l'écran géant du second but de Maradona, pourtant sacré récemment le plus beau de l'histoire de la compétition. Aujourd'hui encore, les hinchas argentins et les supporteurs