Busan envoyés spéciaux
Et Franck Leboeuf devint un symbole. Celui de la poisse qui continue de s'abattre sur une équipe de France martyrisée, victime d'arbitres mal intentionnés. Dont les joueurs clés creusent les déficits de la Sécu à force d'accumuler les blessures. Dont les ballons terminent obstinément sur les poteaux. Dont les adversaires ont l'inélégance de s'arc-bouter en défense. Et l'on en passe. Emmanuel Petit, qui ne jouera pas contre le Danemark pour cause de carton jaune, évoquait vendredi «la malchance qui [les] a frappés depuis le début du tournoi», les «phases de jeu assez choquantes», les «injustices sur le terrain» contre l'Uruguay (1-1), jeudi, et, bien sûr, «l'arbitre qui n'a pas dû bien dormir».
Mauvais sort. Franck Leboeuf, donc, hier le plus contesté des vingt-trois Bleus retenus par Roger Lemerre, est aujourd'hui tombé au champ d'honneur d'un mauvais sort qui s'acharne sur les champions du monde. Ce changement de statut est cocasse. Le défenseur central souffre d'une déchirure à la cuisse gauche. Pour le reste, s'adresser au toubib. Comme d'habitude. Mais si déchirure il y a, on imagine mal le Marseillais jouer contre le Danemark, mardi. Reconduction de la charnière Desailly-Thuram, improvisée jeudi contre l'Uruguay ? Rien n'est moins sûr a indiqué Roger Lemerre : «Je pense que Thuram reprendra son poste (à droite, ndlr).» Dans ce cas, c'est Philippe Christanval qui devrait être associé à Marcel Desailly en défense centrale. Quoi qu'il en soit, le sélec