Brésil-Chine : 4-0
Buts : R. Carlos (15e), Rivaldo (32e), Ronaldinho (45e), Ronaldo (55e)
I l ne reste rien de la petite auto de la Chine et de ses quatre pneus crevés (4-0). «Les Brésiliens sont quand même supérieurs techniquement», commentait l'entraîneur brésilien Luis Scolari, désolé. Quant à l'équipe chinoise de Bora Milutinovic, qui a annoncé qu'il quittait son poste de sélectionneur «Mon contrat s'arrête dans quatre jours, maintenant je vais voyager» , elle en est à l'accord du participe passé alors que le Brésil fait figure d'agrégé de grammaire. «Nous savons qui nous sommes, ne demandez pas à mes joueurs l'impossible !», reprenait Milutinovic en riant. La Chine a tout tenté avec ses petits moyens. On sait la suite. Ce que l'on ignorait samedi, c'est que la Chine allait être éliminée après le nul, hier, entre le Costa Rica et la Turquie (1 - 1, lire ci-contre), et que le Brésil serait donc qualifié en huitième de finale.
Billets bradés. Ce fut en tout point un match plein de merveilleux. L'endroit ? Une île volcanique. En un mot l'Auvergne, mais une Auvergne avec palmiers. Seogwipo ? Saint-Flour, mais avec la mer jaune. Les supporteurs ? Chinois essentiellement, et plutôt avec de l'aisance. Comme celui-ci qui venait de Shanghai avec des amis : «J'ai une société d'import-export. Textile, informatique, etc.» Ce monsieur ne sait pas exactement combien son séjour va lui coûter : «Mais c'est pas cher du tout ici !», s'exclamait-il. Il a acheté ses billets 160 000 wons, gr