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Libération

Toujours Michael Schumacher

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publié le 10 juin 2002 à 23h53

Comme quinze jours plus tôt à Monaco, la pole position obtenue par Juan Pablo Montoya lors des qualifications du Grand Prix du Canada ne s'est pas concrétisée par le résultat qu'aurait mérité le Colombien. Alors qu'il pouvait espérer revenir sur Michael Schumacher, le leader, à moins de vingt tours de l'arrivée, le pilote de la Williams-BMW a senti sa mécanique faiblir et le trahir. Et avec ce nouvel abandon qui a une fois de plus profité à l'Allemand de chez Ferrari, le Colombien a perdu ses dernières illusions dans la course au titre mondial.

Avant d'arriver à Montréal, Montoya accusait un retard de 33 points sur Schumacher, ce qui le mettait à égalité avec son équipier, Ralf, l'autre Schumacher. Ce dernier n'en a pas non plus profité pour se rapprocher de son frère au championnat. Lui aussi a connu quelques soucis ­ surtout lors d'un ravitaillement raté ­ qui l'ont repoussé au-delà d'une place dans les points. Et comme la judicieuse stratégie de Ferrari combinée à une intervention imprévue de la voiture de sécurité (le temps de dégager la monoplace de Jacques Villeneuve, moteur bloqué sur la piste) n'ont pas donné l'occasion à Rubens Barrichello de profiter de son début de course ultrarapide, Michael Schumacher n'a pas eu d'adversaire.

Petite larme. Une fois les Williams-BMW hors du coup pour la victoire, et son équipier occupé à défendre sa place, coincé entre les McLaren-Mercedes de Coulthard et Raikkonen, le champion du monde en titre, et qui va probablement le rester, s