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Libération

Arabie Saoudite, trois petits tours et puis s'en va

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publié le 11 juin 2002 à 23h54

Arabie Saoudite-Irlande.

A 11 h 30 à Yokohama

Demain matin, la délégation saoudienne, forte de 53 personnes, quitte le Hilton de Tokyo pour rentrer à Riyad. Il y aura une place vide dans l'avion, car le milieu Sami al-Jaber doit rester encore une semaine à l'hôpital. Dimanche dernier, le joueur de champ le plus capé de l'équipe, avec148 sélections, s'est fait barboter l'appendice, à 30 ans, par un chirurgien tokyoïte.

Ce matin, l'équipe doit disputer son troisième match contre l'Irlande. Pour l'honneur. Car la sélection saoudienne a encaissé huit buts face à l'Allemagne avant de concéder un but au Cameroun.

Dégelée. Pour le prince Turki bin Khalid, manager général de la sélection, tout est une question de chance. Nommé à ce poste trois mois avant la Coupe du monde par le prince Sultan, président de la fédération, l'homme élégant ne parle guère technico-tactique au bord de la pelouse. L'équipe passoire face à la Mannschaft ? «Ce n'était pas notre jour, l'équipe joue mieux que cela d'habitude.» Le prince a d'ailleurs copieusement fustigé la presse qui se moquait d'une telle dégelée. La défaite face aux Camerounais ? «On s'est repris, ça allait mieux.» Le match face aux Irlandais ? «On devrait être meilleurs encore, si le sort nous sourit.»

Les joueurs auront droit à une belle prime de match en cas de victoire, devenue inutile sportivement. Mais son montant est tenu caché : «Je ne veux pas que les joueurs l'apprennent avant la partie.» Histoire de repousser la scoumoune. Car cette é