France-Danemark.
Aujourd'hui, 8 h 30 à Incheon.
Ce n'est pas exactement comme cela que les choses étaient prévues. Théoriquement, un troisième match de poule du Mondial sert à faire souffler les titulaires en alignant les remplaçants, qu'on appelle aussi les «coiffeurs». Comme ça, tout le monde est content : les uns parce qu'ils jouent un match de Coupe du monde, les autres parce qu'ils peuvent se reposer. Le préalable, bien sûr, est d'avoir assuré sa qualification pour les huitièmes de finale lors des deux premiers matchs. «Jusque-là, la France gagnait tous ses premiers matchs et n'avait pas de souci pour le troisième», a rappelé hier Roger Lemerre, en référence à une époque révolue. Celle de la Coupe du monde 1998 et de l'Euro 2000. Après une défaite (1-0) contre le Sénégal et un nul (0-0) contre l'Uruguay, c'est aujourd'hui loin d'être le cas.
«Coiffeurs». Le match que les Bleus disputent aujourd'hui à Incheon (banlieue de Séoul) contre le Danemark sera donc plus «un seizième de finale», selon Roger Lemerre, qu'un match de «coiffeurs». Même s'il y en aura au moins deux sur la pelouse. Un, parce qu'il faut remplacer le blessé, Frank Leboeuf. «Que ce soit Christanval, Silvestre ou Thuram, ce ne sera pas un souci», a assuré hier Marcel Desailly. Et qu'il faudra aussi remplacer les suspendus. Emmanuel Petit, vraisemblablement par Claude Makelele, et Thierry Henry, éventuellement par Christophe Dugarry. Ces deux-là sont des proches de Zidane, le premier parce qu'il joue avec lui