Vingt-cinq supporters de l'équipe chinoise ont été arrêtés par la police pour avoir participé à une «émeute», à Fuzhou dans le sud-est de la Chine, au cours de la retransmission du match Brésil-Chine, samedi, sur un grand écran public, rapportait hier la presse chinoise. Selon le quotidien Haixia, une partie d'entre eux devraient être traduits en jus tice dans les prochains jours, tandis que les autres seront sanctionnés par des amendes pour avoir participé aux incidents. La série de manifestations de mécontentement, qualifiées d'émeutes, n'a pas fait de victimes.
Ce n'est pas la lourde défaite de l'équipe nationale chinoise (4-0) face aux Brésiliens, synonyme d'élimination au premier tour, qui est à l'origine de ces incidents : les supporters chinois n'attendaient aucun miracle à l'occasion de la première participation chinoise à une Coupe du monde (Libération du 8 juin). C'est un problème technique : l'écran géant censé retransmettre le match en direct sur la place du 1er-Mai à Fuzhou, comme il en a été installé dans de nombreuses villes pour l'occasion, est tombé en panne, en pleine retransmission du match, alors que près de 10 000 personnes y assistaient. Selon un site web chinois, plusieurs milliers de supporters furieux sont sortis de leurs gonds. Ils auraient renversé plusieurs véhicules de police, endommagé des motos et des autobus ainsi que des cabines téléphoniques et des panneaux de circulation. Il a fallu l'intervention énergique de la police anti-émeutes pour ram