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Libération

La Corée à un nul du second tour

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publié le 14 juin 2002 à 23h56

à Séoul

Portugal-Corée du Sud

Aujourd'hui, à 13 h 30, à Incheon

(Corée du Sud).

Pologne-Etats-Unis

Aujourd'hui, 13 h 30, à Daejon

(Corée du Sud).

Finalement, le nul face aux Etats-Unis (1-1), fêté comme une victoire, n'a pas constitué une si bonne opération pour la Corée du Sud. Un nul lui suffit contre le Portugal pour ne pas devenir le premier pays organisateur sorti au premier tour et connaître l'affront d'être éliminé alors que le Japon passerait (lire ci-dessus). Mais le Portugal, l'un des outsiders de la compétition, doit gagner (1). Ses quatre buts face à la Pologne prouvent qu'il en a les moyens. Guus Hiddink, le sélectionneur néerlandais des Coréens, a promis que son équipe ne déjouerait pas. Que ses gars pratiqueraient leur foot, enthousiasmant de vivacité.

Mais sa défense ne devrait pas être à la fête face à Pauleta et Rui Costa. Une défense qui repose surtout sur Hong Myung-bo, qui est un peu plus qu'un homme en Corée. Un monument. Un élément du patrimoine national. Un objet d'idolâtrie, même si l'émergence de quelques jouvenceaux a créé une concurrence sur le terrain de la popularité. Ce type de 33 ans dispute son quatrième Mondial consécutif. Il affiche 127 sélections dans une équipe qu'il a intégrée en 1990.

Hong Myung-bo, c'est un peu le Beckenbauer d'Asie. Un libero élégant et sobre dont les premiers faits d'arme internationaux furent deux buts contre l'Espagne et l'Allemagne au Mondial 1994. Le grand frère d'une équipe qu'il rassure par son expérience, mais un joueu