Portugal-Corée du Sud : 0-1
But : Ji-sung (70e)
La principale caractéristique du joueur coréen, c'est qu'il est tout plein de nerfs. Impossible à découper. Le couteau casse, la fourchette se tord. Si bien qu'on s'énerve. C'est ce qui est arrivé vendredi au Portugal, qui a terminé la partie à neuf convives.
C'est tout d'abord Joao Pinto qui prend un carton rouge (27e). A la 65e, Beto écope d'un deuxième carton jaune. Cinq minutes plus tard, les souriceaux coréens, qui courent dans un fromage à trous, ouvrent la marque par Park Ji-sung, qui n'a pas grand mal à crocheter du droit Sergio Conceicao pour tromper Vitor Baia du gauche. Et renvoyer les Portugais en cuisine. Les voilà éliminés.
Histoire cochonne. Pourtant, à la pause, les Lusitaniens croyaient s'en sortir : les Polonais menaient devant les Etats-Unis (2-0). Le nul face à la Corée suffisait donc à l'équipe emmenée par Luis Figo. Cela ne devait pas durer. Par un calcul d'apothicaire, les Etats-Unis, finalement défaits 3-1, accompagneront la Corée en huitièmes. Le Portugal a le coeur qui saigne. Ecoutons Paulo Bento : «Tout avait commencé de travers... J'espère maintenant que la Corée et les Etats-Unis poursuivront leur chemin dans ce tournoi.»
Voici les raisons de l'échec portugais. Le match s'est déroulé au pied de la montagne Dotulsan, appelée ici «montagne aux Cochons». Or, d'après l'éminent professeur Chang Se-moon, cité par le Korea Times, par un effet venteux provenant de cette montagne magique, le joueur coréen se tro