Kobe envoyé spécial
Akira Kubota ne comprend rien à cette histoire belge. Sur son carnet, le journaliste du Kobe Shimbun a noté deux questions pour Marc Wilmots, le capitaine de l'équipe belge qui dispute aujourd'hui son 8e de finale face au Brésil. Le Kobe Shimbun a même envoyé deux photographes au stade où les Belges s'entraînent depuis samedi. Peine perdue : le joueur belge est ces temps-ci une denrée invisible pour la presse. En particulier celle de son pays.
Dissident. Fâchés contre les accusations lancées contre eux et contre l'entraîneur (wallon) Robert Waseige par une partie des médias flamands, Wilmots et ses camarades ont fait la grève de l'image et de la parole (1). Il est 19 heures ce samedi, et les confrères belges, néerlandophones et francophones, attendent une réconciliation depuis deux heures. Va-et-vient entre le président de la fédération, Jan Peeters, et les journalistes. Conciliabules. Début d'échauffourée entre reporters. L'ultime conférence de presse de Robert Waseige avant le match contre le Brésil est donnée devant des chaises vides et un seul reporter dissident du Soir de Bruxelles, vilipendé par ses collègues.
L'histoire belge tombe mal. Avec la victoire face à la Russie (3-2) vendredi, les Diables rouges ont fait mentir ceux qui leur prédisaient un retour express au Plat Pays. Wilmots, l'homme que les Flamands ont dans le collimateur car ils lui reprochent d'imposer ses desiderata au coach, a de nouveau marqué un but, le troisième en trois matchs. L'o