Première journée des huitièmes de finale sans surprises. Les sélections allemande et anglaise sont qualifiées. Facilement pour l'Angleterre, à la réussite insolente sur ses trois buts, aidée par un gardien danois malheureux. Cette stratégie de contre lui avait déjà parfaitement réussi face à l'Argentine. Bien organisée, la sélection de Sven-Göran Eriksson accorde une attention particulière au replacement en phase défensive et oppose constamment deux lignes de quatre joueurs, quasiment toujours dans la même disposition sur le terrain. Contractés, traumatisés, empruntés, les Danois sont donc logiquement éliminés.
Voilà les Anglais en route pour retrouver probablement le Brésil en quarts de finale. Les Brésiliens trouveront-ils la clé devant ce replacement défensif qui avait mis les Argentins en échec ? Je crois que oui. Un peu d'invention et de prise de risques de la part des artistes brésiliens devrait mettre en difficulté la lourdeur de la défense centrale et révéler la faiblesse du côté droit défensif anglais.
Auparavant, le match entre le Paraguay et l'Allemagne avait logiquement consacré les Européens. Travailleurs, forts physiquement et mentalement, les joueurs de Rudolf Völler ont vu leurs efforts justement récompensés dans le dernier quart d'heure. Que dire de l'équipe du Paraguay, sinon qu'elle a un jeu ennuyeux et que l'un de ses grands objectifs était, semble-t-il, de donner l'occasion à son gardien d'entrer dans l'histoire de la compétition ! Son attitude calculatric