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Libération

La tex-mex partie

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publié le 17 juin 2002 à 23h58

Jeonju envoyé spécial

Il y a des rencontres qui marquent les esprits. Ce huitième de finale, ce matin (8 h 30) entre le Mexique et les Etats-Unis, repose sur des idées toutes faites. L'exploité et l'exploiteur ? Le pauvre contre la riche ? Pourquoi pas Pancho Villa contre le général MacArthur ? «Ce n'est qu'un match de football après tout. Rien de plus, assure Javier Aguirre, l'entraîneur mexicain, et nous allons jouer tranquillement comme on le fait depuis le début. Je trouve mon équipe de plus en plus performante.» La presse mexicaine n'y va pas par quatre chemins, elle parle de l'amour-propre des joueurs : «Une défaite face aux Etats-Unis serait ressentie par tous comme un gros échec.» Si bien qu'une élimination chiffonnerait le pays, pire même, le rendrait malade des nerfs : «On ne l'envisage pas.»

L'ancien Français. L'équipe américaine sera privée de Jeff Agoos et Frankie Hedjuk, blessés. «Agoos souffre d'une déchirure au mollet. Le Mondial est fini pour lui», commentait l'encadrement médical des Etats-Unis. Bruce Arena, le sélectionneur, assure qu'il demandera néanmoins à ses joueurs de pratiquer un jeu offensif : «Les Mexicains alignent souvent une équipe défensive contre nous. On ne va pas changer notre façon de faire, je ne vais pas faire jouer par exemple DaMarcus Beasley derrière ! Il va rester en attaque.» Les deux défenseurs titulaires blessés, David Regis, le Martiniquais de Valenciennes ­ devenu américain après avoir épousé Nikki, rencontrée un petit matin dans