Japon-Turquie
Aujourd'hui à 8 h 30, à Miyagi (Japon)
Contrat rempli pour Philippe Troussier. Avec la qualification du Japon pour les huitièmes de finale un nul, deux victoires le sélectionneur français du onze nippon sortira la tête haute de quatre années passées dans l'archipel. Son équipe rencontre la Turquie. Elle aura, dit-il, «carte blanche pour se libérer et ravir ce douzième homme qu'est le public».
Comment battre les Turcs ?
En jouant notre football, que nous perfectionnons depuis quatre ans. Nous n'avons ni blessé ni suspendu, le groupe est en parfaite condition physique, et nous sommes libérés de la pression du premier tour. Notre force, c'est de ne pas prendre conscience de ce qui nous arrive. A partir de maintenant, tout est du bonus. On est sereins et on a tous le sentiment de récolter ce qu'on a semé. Notre qualification est déjà une formidable réussite. Atteindre les quarts de finale serait un exploit.
Vous jugez l'équipe turque très difficile...
J'avais dit la même chose de la Russie, et nous l'avons battue. Les Turcs ont la force que représente leur culture européenne du football. Les joueurs sont habitués aux rencontres internationales, de haut niveau. On part en position d'outsider, mais cela nous convient. De quoi aurions-nous peur ? Nous avons su revenir au score après avoir été menés 1-0 contre les Belges. Nos combinaisons offensives ont fonctionné à chaque fois et notre défense n'a pas pris de but face aux Russes et aux Tunisiens. Rencontrer le Brésil en