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Libération

L'OGC Nice plombé par les dettes

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publié le 18 juin 2002 à 23h59

Il fait beau à Nice. Dimanche, les hôtels ont fait le plein, la droite aussi. Jacques Peyrat, le maire RPR ex-FN, pourrait presque passer un bon été s'il n'y avait cette catastrophe : sauf miracle, le conseil d'appel de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de la Ligue de football professionnel (LFP) devrait confirmer aujourd'hui la rétrogradation de l'Olympique Gymnaste Club de Nice en National, avec perte du statut professionnel. Autant dire rayer durablement de la carte footballistique l'un des plus vieux clubs français.

Dépôt de bilan. Aucun repreneur sérieux ne semble prêt à aligner les 5,47 millions d'euros nécessaires à la survie professionnelle d'un club qui, sur le terrain sportif, avait assuré sa remontée en Ligue 1 (ex-D 1). La DNCG a retenu le couperet pendant plusieurs semaines, malgré l'incapacité des dirigeants du club à tenir leurs engagements pris lors des précédentes auditions. Le 30 mai, elle a préféré rétrograder le club. Selon nos informations, hier encore jusque tard dans la journée, l'administrateur judiciaire Xavier Huertas, mandaté par le tribunal de commerce, négociait une solution de la dernière chance avec un groupe anglais. Parallèlement, les services de la mairie étudiaient un dépôt de bilan permettant le maintien en L2 (ex-D 2). Le passif à éponger sur le champ est de 4,27 millions d'euros. Mais 1,20 million resterait à solder.

Pire, l'image du club est totalement décrédibilisée par des mois, des années de manoeuvres politiques, su