Turquie-Japon 1-0
But : Davala (12e)
Qualifié pour les huitièmes de finale dans la ferveur estivale des deux premières semaines du Mondial, le Japon est sorti hier de la compétition sous un crachin presque automnal. Eliminé par la Turquie d'un petit but d'écart, sur un terrain détrempé, le onze entraîné par le Français Philippe Troussier n'a pas offert le «feu d'artifice» espéré. Profitant d'une erreur de placement de la défense nippone, le milieu de terrain de l'AC Milan Umit Davala, d'une tête sur corner à la 12e minute, a mis fin à l'épopée. Les tentatives japonaises d'égalisation dont un coup franc du nippo-brésilien Alex renvoyé par le poteau (42e) resteront vaines.
Un verdict accepté les larmes aux yeux par Troussier : «Face à une muraille turque très difficile à franchir, il nous a manqué cette passe décisive qui fait la différence à ce niveau. Nous avons payé notre manque d'expérience. Une belle aventure se termine. Nous pouvons être fiers.»
Mécanique. Le contraste avec les rencontres précédentes du Japon fut de taille. Face à la Belgique (2-2), à la Russie (1-0) puis à la Tunisie (2-0), au premier tour, le coorganisateur du Mondial avait évolué sous le soleil, dans une ambiance de fête à l'intérieur et hors des tribunes. A Saitama, Yokohama puis Osaka, les fans étaient venus vibrer à l'unisson de leur équipe à l'extérieur des stades, regroupés autour de postes de télévision ou de transistors. La mécanique footballistique japonaise, pas dominatrice, mais ajustée et o