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Libération

L'arbitrage à la limite du hors-jeu

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Des voix de plus en plus nombreuses demandent une réforme.
publié le 22 juin 2002 à 0h03

Le sévère carton rouge infligé vendredi à Ronaldinho par l'arbitre mexicain Felipe Ramos Rizo ­ qui en avait déjà sorti deux lors de Slovénie-Paraguay et un à Thierry Henry lors de France-Uruguay ­ ne va pas atténuer la polémique sur le niveau de l'arbitrage dans cette Coupe du monde. Avant ce quatrième carton rouge de Felipe Ramos Rizo, le troisième sorti sans avertissement préalable, le secrétaire général sortant de la Fédération internationale (Fifa), le Suisse Michel Zen-Ruffinen avait estimé que l'arbitrage méritait grandement d'être réformé.

Révision. Vendredi, dans le quotidien italien Gazetta dello sport, il a donné raison aux Italiens, qui contestent l'arbitre de la rencontre de mardi face à la Corée du Sud, l'Equatorien Byrom Moreno. La Squadra était sortie du match éliminée du Mondial (1-2, but en or). «C'est vrai qu'il a presque toujours décidé à l'avantage de la Corée du Sud (...). Il s'est simplement trompé, malheureusement pour l'Italie.» Zen-Ruffinen propose de revoir certaines règles telle celle sur le hors-jeu, qui se révèle difficile à trancher par les arbitres assistants. «Pour ce qui est des juges de touche, on est revenu au moins douze ans en arrière», a estimé Zen-Ruffinen, lui-même ancien arbitre.

Il estime que la Fifa «devra désormais investir beaucoup d'argent pour globaliser vraiment l'arbitrage, l'améliorer et le rendre plus homogène. Il faut intensifier les séminaires dans le tiers monde, mais, plus que des cours théoriques, il faut de la pratique,