Menu
Libération

L'Espagne entrevoit enfin sa demi-finale

Article réservé aux abonnés
publié le 22 juin 2002 à 0h03

à Gwangju

Si, avant le début de la compétition, on avait annoncé aux Espagnols qu'ils rencontreraient la Corée du Sud en quart de finale et, éventuellement, l'Allemagne en demi-finale, équipe annoncée moribonde il y a moins d'un mois, autrement dit que la route vers la finale était un boulevard, ils auraient certainement trouvé cela trop énorme. Et considéré que c'était une façon de les chambrer sur leur incapacité chronique à réussir une Coupe du monde ou un championnat d'Europe. A échouer immanquablement en quart de finale, comme aux Mondiaux 1986 et 1994 ­ quand elle n'est pas sortie avant, comme au premier tour en 1998 ­ et à l'Euro 2000. Alors avec ces trois buts marqués à chacun des matchs de poule et une partie de tableau dégagée de la présence de l'Italie...

Si cela ne sourit pas cette année à l'Espagne, avec une équipe composée des meilleurs joueurs des meilleurs clubs du meilleur championnat d'Europe, cela ne le fera vraisemblablement jamais.

Malédiction ? Tout allait correctement jusqu'au 8e de finale contre l'Irlande, dimanche. Tout continuait relativement bien jusqu'à la première mi-temps de ce match, avec l'ouverture du score en début de rencontre. Tout tenait bon... jusqu'à l'égalisation irlandaise dans les arrêts de jeu. Et si les Espagnols ont eu la chance de se qualifier aux tirs au but, c'est peut-être bien pour renouer avec la malédiction des quarts de finale. Car, dimanche, en huitièmes, ils ont terminé épuisés. Et Raul, l'attaquant du Real Madrid, s'est bl