Corée du Sud-Espagne 0-0

Corée qualifiée aux tirs au but (5-3)

La Corée du Sud est devenue la première équipe asiatique à se qualifier pour les demi-finales d'une Coupe du monde. Elle est donc entrée dans l'histoire. Par effraction, assurent les Espagnols, qui vont mettre du temps à digérer l'arbitrage de ce match : deux buts refusés, dont un dans les prolongations, a priori et a posteriori valables ­ au vu des ralentis ­ , des hors-jeu douteux sifflés contre eux notamment en fin de rencontre, dont un sur une action qui voyait Morientes filer seul au but. Et une grosse colère à l'issue du match, essentiellement dirigée contre le juge de touche ougandais qui ne devrait pas passer ses prochaines vacances en Espagne.

Colère exprimée avec fatalisme par l'entraîneur espagnol, Jose Antonio Camacho : «Je suis dégoûté parce qu'on pouvait faire quelque chose d'important et on nous annule des actions. On ne passe pas parce qu'il y a un juge de touche qui lève son drapeau et l'arbitre qui siffle quand il ne faut pas. Je pensais que l'arbitrage serait plus juste dans un quart de finale de Coupe du monde.» Le milieu de terrain Ivan Helguera, lui, criait au scandale : «Ce qui s'est passé ici, c'est un authentique vol. On s'attendait plus ou moins à ce que l'arbitre siffle des fautes, mais les buts étaient totalement valables.» «Il s'est passé des choses étranges et douteuses sur le terrain», surenchérissait son coéquipier Javier de Pedro. Hier, Angel Maria Villar, président de la Fédération