Beaucoup d'observateurs et non des moindres (cf. Sepp Blatter) ont fait des arbitres leur tête de Turc. C'est vrai qu'Italiens, Espagnols, Américains et plus avant les Belges peuvent avoir des reproches à faire, ayant eu à souffrir d'une ou plusieurs injustices décisives. Les arbitres retenus ont-ils été plus mauvais qu'avant ? Non, pas plus ; personnellement, je les ai trouvés meilleurs. En fait, de tout temps les arbitres ont fait des erreurs. Comment, d'ailleurs, ne pas en commettre? La différence, c'est qu'aujourd'hui, ces erreurs sont soulignées par la retransmission des images. Faut-il remettre en cause le système de sélection des arbitres ? Ce n'est pas la solution. Pourquoi ? Parce que tout système de sélection restera subjectif, et que les arbitres officiant au Mondial, d'Europe ou d'ailleurs, font certainement partie des meilleurs.

Ce ne sont pas les hommes qui sont en cause, c'est la façon d'arbitrer qui doit évoluer. Dimanche dernier, sur la seconde chaîne, un arbitre disait que la vidéo ne réglerait pas tous les problèmes, donc qu'elle était inutile. Drôle de logique qui veut que, quand une initiative règle neuf problèmes sur dix, on la condamne, préférant une situation qui n'en règle aucun. Les arbitres sont sans nul doute intègres, mais s'ils veulent ne pas faire naître de soupçon, il est grand temps d'accepter voire de réclamer l'aide de la vidéo. N'importe quel arbitre voulant aujourd'hui avantager une équipe peut le faire sans risque d'être découvert. Pour l