L'OGC Nice ne jouera pas en Ligue 1 (ex-D1) la saison prochaine. Hier, en fin de journée, la commission d'appel de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a confirmé la décision, prise en première instance, de reléguer le club azuréen en Championnat national. Même si, sur le strict plan sportif, les Aiglons avaient assuré la remontée. Les instances fédérales ont probablement voulu sanctionner les mois d'errance financière et administrative d'une formation jugée actuellement trop instable et fragile pour tenir son rôle dans l'élite.
La semaine dernière, après l'échec de négociations menées avec des groupes japonais puis anglais, le maire RPR Jacques Peyrat a usé de son entregent pour associer diverses personnalités décidées à éponger les 5,5 millions d'euros de déficit, condition sine qua non pour la DNCG. A l'arrivée, le nouveau dossier s'était structuré autour d'une société à 50/50, avec d'un côté Gilbert Stellardo, l'ambitieux premier adjoint du sénateur-maire, et de l'autre l'homme d'affaires Jean-Claude Perrin, sauveur du club de basket d'Antibes. Avec à la clef un peu plus de 3 millions d'euros injectés. Les banques avaient, semble-t-il, débloqué et garanti le montant chez Xavier Huertas, l'administrateur judiciaire mandaté par le tribunal de commerce. Gilbert Stellardo amenait avec lui plusieurs partenaires, notamment Marcel Governatori, PDG d'une grande surface, très connu à Nice. Il a sollicité aussi son allié de longue date en affaires sportives, l'entre