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Libération

Ronaldo remis

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publié le 27 juin 2002 à 0h06

Ronaldo en rêvait depuis le 12 juillet 1998, date de cette maudite finale de la Coupe du monde perdue au Stade de France. Ce soir-là, l'attaquant brésilien, victime d'un mystérieux malaise qui allait saper le moral de ses équipiers, ne fut que l'ombre du joueur phénoménal qui terrassait les défenses. Hier soir, à Saitama (Japon), l'attaquant de l'Inter de Milan a franchi un nouveau pas vers la guérison absolue en inscrivant le seul but de la demi-finale contre la Turquie. Et ainsi qualifié le Brésil pour sa septième finale de Coupe du monde. Ronaldo n'a pourtant pas passé sans encombre ce match-revanche face à des Turcs accrocheurs. Peu de temps après avoir trompé le talentueux gardien Rustu Recber d'un pointu, le Ballon d'or 1997 est sorti du terrain. Rien de sérieux semble-t-il, mais il était visiblement très fatigué. «Le match a été difficile, comme toute cette Coupe du monde, a déclaré l'avant-centre. Mais je ressens une douleur musculaire dans le bas des jambes et j'ai un peu mal à une cuisse. Je vais maintenant récupérer et me reposer pour être à mon maximum pour la finale.»

Ronaldo, 26 ans, sait qu'il tient le bon bout : «Chaque but que je marque est une victoire», avoue-t-il, fier de figurer en tête du classement des buteurs avec six réalisations, mais surtout d'avoir dépassé, avec dix buts inscrits en Coupe du monde, des compatriotes comme Vava et Jairzinho. A deux buts de Pelé, il est en passe de passer à la postérité. «A chaque fois que je rentre sur le terrain, c'