Australie-France 31-25
Australie : 4 essais, Mortlock (26e), Burke (30e), Herbert (52e), Mortlock (65e); 1 transformation, Mortlock; 2 pénalités, Burke (20e), Mortlock (57e); 1 drop, Gregan (63e).
France : 3 essais, Rougerie (34e, 80e), Marconnet (46e); 2 transformations, Merceron; 2 pénalités, Merceron (40+4, 42e).
Après une série de huit victoires, les rugbymen français ont enchaîné trois défaites en tournée aux antipodes. La série noire, commencée le 15 juin contre l'Argentine et poursuivie, il y a une semaine, à Melbourne contre l'Australie, s'est achevée par une nouvelle défaite, samedi, face aux Wallabies, au stade olympique de Sydney (31-25). Mais les Bleus ont bien joué, rendant coup pour coup à des Wallabies également très inspirés. Les 65 000 spectateurs ont vu un vrai match de rugby, que la France aurait pu gagner. A la dernière seconde, à dix mètres de la ligne, Imanol Harinordoquy a lâché un ballon d'essai.
Progression. La victoire australienne, pourtant, est juste : les Wallabies ont imposé leur puissance physique, leur organisation, leur système de jeu et les talents individuels de quelques joueurs d'exception. Les Français, après un début de match fébrile en attaque et solide en défense, ont trouvé leurs marques et imposé un jeu plus fougueux que structuré, mais efficace, prenant même l'avantage au score et déréglant un instant la machine australienne. «Les Français ont progressé, dit le coach australien Eddie Jones. Leur système est bien en place en défense, et,