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Libération

A Wimbledon, des Williams comme s'il en pleuvait

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publié le 5 juillet 2002 à 0h18

On prend les mêmes et on recommence. Comme à Roland-Garros, la finale de Wimbledon opposera les deux soeurs Williams, qui vont faire fumer le gazon samedi. Venus et Serena ne se sont pas éternisées sur le court hier. L'aînée a corrigé la Belge Justine Henin 6-3, 6-2. La cadette a balayé Amélie Mauresmo 6-2, 6-1 en cinquante-quatre minutes.

Maigrelet. Impeccable mercredi en quart de finale contre Jennifer Capriati, Amélie Mauresmo n'a pas existé hier. Incapable de contrer la puissance de Serena Williams, qui atteint pour la première fois la finale à Wimbledon alors que sa soeur est double tenante du titre. Le temps que la Française rentre dans le match, le premier set était déjà terminé. Ses statistiques de la première manche sont affligeantes : un désastreux 32 % de réussite en première balle de service, zéro balle de break, un total maigrelet de trois coups gagnants et une incapacité chronique et rédhibitoire à renverser le cours de l'échange sur les services de son adversaire. C'est allé à peine moins mal dans la deuxième manche (un peu plus disputée, comme ne l'indique pas le score), même si Mauresmo a haussé son pourcentage de premières balles (64 %). Mais elle a été incapable de convertir une seule des quatre balles de break qu'elle s'est procurées.

Au total, Mauresmo n'a réussi que six coups gagnants dans tout le match et la longueur et la puissance des balles de Serena Williams l'ont empêchée de monter au filet, où elle avait assuré sa victoire contre Capriati.

Inexpérie