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Libération

Courbis espère recoacher

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publié le 15 juillet 2002 à 0h24

La semaine s'annonce décisive pour Rolland Courbis : mercredi, la cour d'appel d'Aix-en-Provence examine sa demande de révision du contrôle judiciaire dont les juges Laure Roche et Frank Landou ont assorti sa mise en examen, le 3 juillet, pour des malversations supposées : l'ancien entraîneur de l'OM, devenu celui de l'AC Ajaccio, promu en L1, ne peut actuellement «se livrer à des activités professionnelles quelles qu'elles soient, en relation avec un club de football». A quelques semaines de l'ouverture du championnat, Courbis ne peut donc même pas assister techniquement son adjoint Dominique Bijotat. Ses avocats José Allegrini et Antoine Sollacaro estiment excessive cette interdiction, «sévère et assassine», selon l'intéressé. Lequel a semblé plutôt rasséréné par sa confrontation, vendredi après-midi, avec son principal accusateur, Bernard Daumas, l'ancien chef comptable de l'OM. Non que celui-ci ait modifié ses précédentes déclarations devant les juges, le 22 février 2002. Bernard Daumas a raconté à nouveau la scène survenue le 14 octobre 1998, dans les locaux de l'OM : convoqué par Courbis, accompagné pour l'occasion d'Alain Guetchoudian, responsable de la billetterie, il se serait violemment heurté au coach au sujet des modalités du contrat du joueur ghanéen Arthur Moses. Guy d'Arbonneau, ex-directeur administratif, assistait à l'entrevue et a déposé dans le même sens. Dans le feu de la discussion, Daumas dit s'être étonné du montant du salaire brut de Courbis, 200 000