Bordeaux envoyés spéciaux

Hier le suiveur est arrivé la langue pendante après 500 km de transfert. Certes en au tomobile. Le temps de donner à boire à sa machine à écrire, et Laurent Jalabert venait à lui pour annoncer qu'il ne fallait plus compter sur lui pour gagner les 14 juillet. Il en aurait presque pleuré. Car Laurent Jalabert a annoncé qu'il mettait fin à sa carrière. Il n'aura pas encore fêté ses 34 ans. C'est une fichue nouvelle, car qui d'autre que lui pourra rentrer dans son costume de Panda ? Un costume taillé chez les plus grands faiseurs. La Vuelta, Paris-Nice et Milan-San Remo dans la collection été 95, le Tour de Lombardie et le championnat du monde du contre-la-montre dans celle de 1997 et deux Flèche wallonne pour la parure automne. Ce fut une annonce de sortie très noble et fort émouvante.

Laurent Jalabert raccrochera le lendemain des championnats du monde à Zolder (Belgique), en octobre prochain. Plus rien ne peut le faire revenir sur sa décision. Même s'il gagne sur ce circuit !

Retraite. «Je serai un champion du monde retraité. Je suis prêt à tourner la page et je ne suis pas déprimé de le faire. Le vélo était toute ma vie et je suis très excité à l'idée de recommencer une nouvelle vie, mais je ne serai pas directeur sportif. En fait, je ne sais pas exactement ce que je vais faire, mais j'aimerai bien rester dans le milieu», confiait-il.

Du coup les confrères, anciens coursiers, ont arrêté de tourner en rond sur la piste du Vélodrome de Bordeaux. Laurent Ja