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Libération

Un vent de jeunesse sur l'équipe de France

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publié le 17 juillet 2002 à 0h26

«Si on revient avec moins de six médailles de Munich, on pourra parler d'échec.» Robert Poirier, le directeur technique national (DTN) de l'athlétisme français, a l'espoir chevillé au corps. Hier, le sélectionneur a présenté 95 % de l'effectif qui partira en Allemagne du 6 au 11 août pour les championnats d'Europe. Une équipe qui fait de la place aux jeunes, mais est affaiblie par l'absence de grands noms comme Eunice Barber ou Jean Galfione. Mais «la sélection est très dense», affirme Robert Poirier.

Emergence. Pour la première fois depuis des années, une nouvelle génération d'athlètes commence à pousser et pourrait prétendre à de sérieuses places de finalistes, comme Manuela Montebrun au marteau. D'autres font leur entrée et vont profiter de la compétition à Munich pour accumuler «de l'expérience». Histoire de ne pas craquer au Stade de France lors des mondiaux en août 2003. Six jeunes espoirs de moins de 25 ans font le voyage sans avoir réalisé les minima, sur invitation de la fédération. Comme Ronald Pognon sur 200 m et 4x100 m, le tout jeune lanceur de poids Yves Niaré, ou Mélina Robert-Michon, au disque, qui était déjà allée à Edmonton l'an passé. «La soudure intergénérationnelle est en train de se faire», se réjouit le DTN. Car certains «vieux» sont toujours là, comme Stéphane Diagana (32 ans) au 400 haies, ou Driss Maazouzi (33 ans) sur 1 500 m.

Les retardataires ont encore quatre meetings dans le week-end pour réaliser les minima de qualification. Un délai de grâce ac