Pau envoyée spéciale
Il y a beaucoup de coureurs positifs sur le Tour de France. Il y en avait 44 exactement en 2001 sur les 128 contrôlés, soit un gros tiers du peloton. Mais ce qui est insensé, c'est que le règlement le permet. Alors les coureurs ne risquent pas l'exclusion. Car tout ce petit monde a donné les justifications thérapeutiques aux autorités sportives, l'instance cycliste internationale (UCI) en l'occurrence, dans les délais.
Dossier. Pour faire du vélo sans se faire pincer comme dopé, il faut avoir un bon médecin, c'est-à-dire un toubib qui connaisse bien les règlements sportifs. Prenez Botero, par exemple, le vainqueur du contre-la-montre individuel qui a battu Lance Armstrong à Lorient le 15 juillet. Il a été suspendu six mois pour un taux de testostérone hors normes fin 1999. Cette année-là, il avait été contrôlé au Tour de Valence, lors du Paris-Nice puis juste avant la Vuelta. Depuis, le coureur de la Kelme a construit un beau dossier médical qui prouve par A + B que le Colombien a une production naturelle de testostérone bien supérieure à la normale. Et il n'est plus embêté par les autorités sportives. Il avait, à l'époque, obtenu une révision à la baisse de sa sanction, tombée de neuf mois à six mois. Il a ainsi pu faire le Tour 2000 dont il fut le meilleur grimpeur. Il est actuellement cinquième au général du Tour 2002. Tout juste s'est-il fait un pseudo dans le peloton. Botero, c'est Botesto.
Asthme. Hier, l'Equipe révélait que le maillot jaune aussi éta