Magny-Cours envoyé spécial
Michael Schumacher va-t-il être sacré champion du monde pour la cinquième fois dimanche, à l'occasion du Grand Prix de France ? Il n'y a que le pilote allemand pour faire mine de ne pas s'intéresser à cette question. Depuis le début de la saison, sur les dix courses déjà disputées, Schumacher est toujours monté sur le podium, dont sept fois sur la plus haute marche. Avec 86 points au classement du championnat, il n'en manque plus que cinq pour mettre le pilote Ferrari définitivement à l'abri d'un retour de son équipier Rubens Barrichello, ou de Juan Pablo Montoya et Ralf Schumacher, les pilotes Williams. Si Schumacher gagne dimanche, et si aucun de ces trois-là ne monte sur le podium, il rejoindra Juan Manuel Fangio dans la légende avec cinq titres mondiaux.
Avec une telle avance, Schumacher n'a aucune raison d'être impatient : «Je vais aborder cette course comme toutes les autres. Avec l'idée de la gagner. On fera les comptes à l'arrivée.» Si le titre ne doit lui échoir que dans une semaine, lors du Grand Prix d'Allemagne, devant son public, le phénomène de la Scuderia n'en sera pas fâché.
La première journée d'essais de vendredi, à laquelle n'a pas participé l'écurie Arrows toujours aux prises avec des soucis financiers, n'a pas bouleversé la hiérarchie établie depuis plusieurs courses. McLaren-Mercedes semble poursuivre son redressement. Les pneus Michelin dont ses voitures sont équipées, comme les Williams-BMW, ont fait forte impression sous la ca