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Libération

Tous négatifs, bien sûr

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Les contrôles répétés n'ont révélé aucun cas de dopage.
publié le 26 juillet 2002 à 0h30

Cluses envoyée spéciale

A la ligne d'arrivé noire de monde, on voit l'immense podium où sont honorés les maillots, les cars de télévision et les espaces pour les invités. En cherchant bien, on trouve cent mètres après la ligne, un enclos minuscule où sont garés deux modestes camping-cars, protégés par des barrières. C'est le mobil-home blanc du contrôle antidopage, garé à côté d'un autre qui sert de vestiaire. Tous les jours, six à dix coureurs se soumettent au contrôle pipi. Ils y passent, après les interviews d'usage, systématiquement le maillot jaune et le vainqueur d'étape. Les autres sont tirés au sort par le médecin fédéral du comité Midi Pyrénées, Hubert Long, agréé par l'UCI sur le Tour de France. Tous les matins, il plonge sa main dans un sac plein de numéros. Son loto à lui. Il tire d'abord les équipes. Puis les coureurs en leur sein, par leur numéro de dossard. Mais comme les paramètres sanguins des coureurs, testés 72 heures avant le départ de l'épreuve, ne sont pas toujours impeccables, Hubert Long aide un peu le hasard. «Les coureurs arrivent avec leur carnet médical. Si un paramètre évolue trop brusquement, on choisit le coureur pour le contrôle. Cela concerne jusqu'à 50 % des choisis parfois.»

Moitié du peloton. Les procédures sont très strictes. Les heureux élus ne sont avisés que dix kilomètres avant l'arrivée de l'étape. L'affaire est supervisée par un médecin expert de l'UCI, Alain Astié. Le coureur peut venir accompagné de son médecin d'équipe et de son di