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Libération

La chevauchée mécanique

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publié le 29 juillet 2002 à 0h31

Hockenheim (Allemagne)

envoyé spécial

Le plus incroyable avec Michael Schumacher, c'est qu'aujourd'hui il fait à peu près ce qu'il veut en Formule 1. Le champion du monde est arrivé à Hockenheim en annonçant qu'il avait pour objectif de remporter le Grand Prix d'Allemagne, ce qui ne lui était jamais arrivé au volant d'une Ferrari. Et il l'a fait avec une désarmante facilité. Il ne faut pas s'en étonner. C'est le résultat d'une parfaite harmonie entre le meilleur pilote du moment, installé derrière le volant de la meilleure voiture et servi par la meilleure équipe.

Tracé. Comme ses petits camarades, Schumacher a découvert le nouveau tracé allemand (raccourci et aseptisé comme tous les circuits modernes) jeudi. Le lendemain matin, après trois tours au volant de sa Ferrari, le toujours champion du monde (après ses titres acquis en 2000 et 2001) en avait compris les particularités. Il s'est même dit enthousiasmé par le nouveau tracé, sans doute pour ne pas contrarier les organisateurs.

Comme Schumacher n'est pas un surhomme, il s'est offert quelques passages dans les bas-côtés, a été surpris en tête-à-queue. Mais le pilote allemand a la bonne idée de faire ce genre de figure uniquement lors des essais libres, quand ça ne compte pas ou presque.

Devant des tribunes bien garnies vendredi, pleines à craquer samedi et bondées dimanche, Schumacher n'a pas fait les choses à moitié. Il est d'abord parti à la conquête de la pole-position avec une farouche détermination. Son frère Ralf, sans d