Le Paris-Saint-Germain a célébré samedi au Parc des Princes le lancement de la saison 2002-2003 du championnat de France, en multipliant les propos rassurants quant à son avenir après l'annonce de la vente prochaine des parts de capital (90,8 %) détenues par Vivendi Universal (VU), via Canal +. Le président délégué, Laurent Perpère, n'a pas été le dernier à calmer le jeu des hypothèses : «Il faudrait attendre et faire les choses calmement. On ne parle que de possibilités, de potentialités, il n'y a pas de vérité établie aujourd'hui en ce qui concerne le PSG. Il y a des impacts médiatiques et politiques à prendre en compte, et il faut que tout ça ne se décide pas d'un trait de plume.» Bien sûr, le président de l'Association PSG, Alain Cayzac est à l'unisson : «On peut profiter de cela pour rebondir, mais il n'y a pas urgence.» Malgré tout, Alain Cayzac a précisé que l'association sera vigilante et empêchera que le rachat ait lieu au bénéfice d'un repreneur uniquement intéressé par un placement.
Identité. Pour sa part, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, venu inaugurer les nouveaux aménagements du Parc (nouveau siège social du club, salons, restaurant et boutique), s'est dit «attentif mais pas inquiet. Je veillerai personnellement à ce que, s'il y a des évolutions, cela ne puisse être pénalisant pour le club». Confirmant qu'il n'avait «aucunement l'intention» de baisser la subvention de la Ville, Bertrand Delanoë a précisé : «J'avais pris la précaution, en mars dernier, dans l