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Libération

Un duel allemand sur quatre roues

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Mercedes et BMW rivalisent pour se placer derrière Ferrari.
publié le 29 juillet 2002 à 0h31

Hockenheim envoyé spécial

L'écurie McLaren-Mercedes comptait beaucoup sur le Grand Prix d'Allemagne pour effacer l'énorme frustration subie une semaine plus tôt lors de la manche française du championnat. A Magny-Cours, il s'en était fallu de cinq tours et d'un évident manque d'expérience du jeune Kimi Raikkonen pour que le Finlandais passe, à 22 ans, à côté de la première victoire de sa carrière en Formule 1. Piégé par une trace d'huile sur la piste l'obligeant à faire un crochet à l'extérieur de la trajectoire, Raikkonen avait vu Schumacher s'engouffrer dans la brèche et filer vers son cinquième titre mondial. Ne voulant pas faire de vague alors que la Scuderia fêtait déjà l'événement, Ron Dennis, le patron de l'écurie anglaise, avait finalement renoncé à porter réclamation contre Schumacher, lequel avait effectué sa manoeuvre sous un drapeau jaune (signalant un danger et interdisant tout dépassement). De fait, le champion allemand avait surtout profité de la faute de son adversaire pour prendre l'avantage.

Eclatement. Mais plutôt que de remporter une hypothétique victoire sur le tapis vert, Ron Dennis préférera toujours voir ses monoplaces faire la différence sur la piste. Elles n'y sont pas parvenues à Hockenheim, David Coulthard se classant à une lointaine cinquième place, à un tour du vainqueur. Raikkonen étant pour sa part victime de l'éclatement d'un pneu arrière, avant de sortir de la piste quelques tours plus tard.

Pour Mercedes, motoriste mais aussi actionnaire de l'