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Libération

Le Tour est bouclé, les affaires reprennent

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La femme de Raimondas Rumsas, arrivé troisième, a été arrêtée en possession de produits dopants.
publié le 30 juillet 2002 à 0h31

Les douanes et le service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Bonneville (Haute-Savoie) ont démontré dimanche que les contrôles antidopage effectués sur le Tour de France sont inefficaces. Aussi rigoureux soient-ils (Libération du 26 juillet). Les prélèvements urinaires réalisés pendant l'épreuve jusqu'à La Plagne, une centaine, sont en effet tous négatifs. Les résultats des contrôles des dernières étapes seront connus en fin de semaine. Mais, dimanche matin, les douanes interpellaient à Chamonix (Haute-Savoie) l'épouse de Raimondas Rumsas, quelques heures avant que le coureur lituanien de l'équipe italienne Lampre ne se hisse sur la troisième marche du podium sur les Champs-Elysées. Edita était en possession de testostérone, corticoïdes, d'EPO et d'ordonnances rédigées en polonais. La jeune femme accompagnait depuis les Pyrénées son époux, qui effectuait son premier Tour. Rumsas avait été concerné par le contrôle inopiné diligenté par l'Union cycliste internationale (UCI) lors de la journée de repos à Vaison-la-Romaine, le 22 juillet. Il avait en outre dû subir ce jour-là un test de détection d'EPO. Deux tests qui seront négatifs.

Chou blanc. Aussitôt, le parquet de Bonneville a demandé à la police judiciaire parisienne d'effectuer une fouille dans l'hôtel Sofitel de Sèvres (Hauts-de Seine) où la société du Tour loge les équipes le soir de l'arrivée. Ils font chou blanc. L'équipe Lampre n'a pas dormi là. Seul l'attaché de presse de l'équipe, longuement entendu, était