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Libération

Rumsas hors délai

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Attendu par le juge d'instruction français, le cycliste n'est pas venu.
publié le 1er août 2002 à 0h33

Lyon correspondance

Il était attendu, mais il n'est pas venu. Hier matin, Raimondas Rumsas avait l'intention de venir en France, afin de s'expliquer, et ainsi se rapprocher de sa femme Edita Rumsas, incarcérée depuis mardi soir. Elle a été arrêtée dimanche matin à la frontière italienne en possession de produits classés dopants, dont des corticoïdes, de la testostérone, de l'EPO, des hormones de croissance et des anabolisants (transporter des médicaments n'est pas un délit, sauf si certains d'entre eux peuvent être classés dans la catégorie dopants, ndlr).

Faux bond. Le coureur de la formation Lampre, classé troisième du Tour de France, ne voulait pas, avait-il alors annoncé à son avocat, que l'on fasse de son épouse «un otage». Le coureur lituanien a visiblement changé d'avis. Hier, juge d'instruction, policiers, avocat et journalistes l'ont attendu. En vain. Après avoir «raté» son avion, qui devait atterrir à Lyon vers 10 h 30, et annoncé, par voix d'avocat, qu'il arriverait dans l'après-midi, Rai mon das Rumsas a finalement décidé de rester en Italie. Il désire au préalable l'avis de l'ambassadrice de Lituanie en France, a précisé son avocat : «Il semble que M. Rumsas attende un avis des autorités consulaires et de son ambassade avant de se rendre en France.» L'ambassadrice, Asta Skaisgiryte-Liauskiene, projette de se rendre à Bonnevile aujourd'hui, avec comme priorité de rencontrer Edita Rumsas.

Témoin. Ecrouée à la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie), l'épouse du c