Avec panache. Laurent Jalabert a une fois de plus démontré tout son talent en remportant la Clasica Saint-Sébastien, septième manche de la Coupe du monde en Espagne. Depuis l'annonce, lors du dernier tour de France, de son départ en retraite à la fin de saison, Jalabert se fait plaisir.
Pour Jalabert, la victoire s'est dessinée à 40 km de l'arrivée, sous un timide soleil. Un groupe de six coureurs se forme au pied de l'alto de Jaizkibel. Il y a là Laurent Jalabert et son équipier de Tiscali, Sastre, ainsi que l'Espagnol Igor Astarloa (Saeco), les Italiens Gabriele Missaglia (Lampre) et Dario Frigo (Tacconi), et le Kazakh Andreï Kivilev (Cofidis). Au kilomètre 213, Sastre est lâché. Restent cinq hommes qui vont se disputer la victoire au sprint. Plus en jambes que ses adversaires, le Mazamétain place une accélération foudroyante, ne laissant aucune chance à Kivilev, pourtant spécialiste des fins de course.
Sur la ligne d'arrivée ,«Jaja», le futur retraité, serre les poings, comme s'il s'agissait de son premier succès. L'ancien numéro 1 mondial enrichit ainsi son palmarès, fort de près de 140 succès, sans compter les critériums. Déjà vainqueur de l'épreuve l'an dernier, Jalabert savoure cette deuxième victoire. Il est le seul, avec Casagrande, à avoir accompli pareil exploit. «Une arrivée au sprint était idéale pour moi. Je n'avais pas de raison d'être inquiet. Le fait de m'être déjà imposé ici enlève de la pression.»
A 33 ans, le Français a triomphé avec une parfaite maîtrise et