Menu
Libération

Doublé Ferrari en Hongrie, un scénario bien huilé.

Article réservé aux abonnés
par Alexandre PECH
publié le 19 août 2002 à 0h41

Cela devient une habitude. Au Grand Prix de Hongrie à Budapest, treizième manche du championnat du monde, l'écurie Ferrari s'est adjugé hier un nouveau doublé, le cinquième de la saison (après ceux des GP de San Marin, d'Autriche, d'Europe et de Grande-Bretagne). Elle empoche du coup le titre mondial des constructeurs. Le quatrième en quatre ans. Le douzième de son histoire.

Il reste encore quatre courses cette saison. Il ne restera que des miettes à s'y partager. Notamment, la place de vice-champion du monde. Sur laquelle Rubens Barrichello, vainqueur hier devant Michael Schumacher, reconverti en équipier de luxe, a mis une option. Il devance désormais de cinq points les deux pilotes Williams, Ralf Schumacher (troisième hier) et Juan Pablo Montoya (onzième à un tour).

Expérience. Très exigeant, le circuit du Hungaroring propose peu de possibilités de dépassement. Les pilotes n'apprécient guère son tracé bosselé et poussiéreux. Les vingt au départ hier (l'écurie Arrows avait renoncé pour difficultés financières) ont vite compris que la moindre erreur de freinage se payait «cash», pour terminer dans le bac à gravier. En témoigne la sortie de piste du «rookie» de l'épreuve, l'Anglais Anthony Davidson, Minardi, 23 ans, (remplaçant d'Alex Yoong jugé trop lent). Dans ce genre de course, l'expérience est donc essentielle. «Ce circuit que j'ai découvert en 1993 ne me plaisait guère. Il est très difficile pour les réglages et rend les dépassements impossibles. Mais avec les années...