La France a retrouvé un peu de son standing au championnat du monde d'escrime. Hier, à Lisbonne, les fleurettistes masculins ont remporté une médaille d'argent, se faisant battre en finale par l'Allemagne, qui leur succède au palmarès. «Ils ont fait ce qui était prévu. Après la déception de l'individuel, on avait dit qu'on serait là», a commenté Patrice Menon, l'entraîneur des Français. Les mousquetaires n'ont rien pu faire face au bloc allemand. Dès l'entame, Schache opposé à Guyard mettait son équipe sur la route du titre (5-1). Cet avantage allait s'accroître au fil des matchs, tous perdus par les Français. Ni Attelly ni Boidin ne réussissaient à inverser la tendance.
Webels donnait logiquement la victoire à l'Allemagne face à Guyard (45-24). Auparavant, les tricolores avaient dominé les Hongrois (45-34), les Belges (45-27) et les Cubains (45-38). Les Allemands avaient éliminé les surprenants Espagnols (45-32) pour accéder à la finale.
Les filles ont en revanche connu une nouvelle désillusion. L'espoir d'une médaille s'est envolé pour les sabreuses françaises dès leur quart de finale, battues par les Azerbaïdjanaises (45-36). Au tour précédent, les coéquipières de Cécile Argiolas, médaille de bronze en individuelle, avaient largement dominé Hong Kong (45-22). Dans cette arme, les Russes ont conservé leur titre aux dépens des Hongroises (45-43).
La compétition se termine aujourd'hui avec les épreuves par équipe de fleuret dames et d'épée messieurs. Dans le camp français, deux