L'US Open, quatrième tournoi du grand chelem, qui commence aujourd'hui à New York, accentuera sans doute le crépuscule qui tombe depuis quelque temps sur la carrière de Pete Sampras (balayé à Roland-Garros et Wimbledon). Et il y a peu de chances pour que l'Américain ajoute un succès à domicile aux quatre déjà acquis en 1990, 1993, 1995 et 1996. Parvenir en finale, comme l'an passé, lorsqu'il s'était incliné face à Lleyton Hewitt serait déjà un pur exploit. A 31 ans, ce n'est même pas une question d'âge. Simplement d'usure. La preuve, son compatriote André Agassi est lui, à plus de 32 ans, considéré comme l'un des grands favoris de l'édition 2002. Celui qui en sera le vétéran ne semble pas se fatiguer de la compétition au plus haut niveau. Après une année moins flamboyante que la précédente, Agassi a même fait d'une victoire à Flushing Meadows son objectif principal pour réussir son année.
«Défis». Celui qui n'est plus le «kid», mais bien le «papy» de Las Vegas ne regarde d'ailleurs pas sa date de naissance comme un handicap. «Peu importe l'âge, si on travaille dur, et je peux encore progresser. De plus, j'adore me lancer des défis», affirme-t-il. Celui de l'emporter devant son public en serait un, et Agassi y croit. «Je prends plus de plaisir et je suis plus impliqué qu'auparavant.» Fort de son immense expérience, et d'un mental qui n'a pas beaucoup d'équivalent sur le circuit, celui qui va pénétrer dans l'immense Stadium Arthur-Ashe avec le dossard de n° 1 américain connaît