L'OGC Nice a failli être rétrogradé et jouer en National et le voilà leader de Ligue 1 après sa victoire samedi à domicile 2-1 face à Montpellier. Une situation que le club n'avait plus connue depuis 1978. Tout comme Guingamp, leader de la semaine dernière, la présence de Nice en L1 est un véritable miracle. A l'issue de la saison 2001-2002, les joueurs avaient réussi à décrocher leur billet pour l'élite, en terminant troisième. Mais la Ligue nationale de foot s'y était opposé fin mai, décidant leur rétrogradation sportive en National. En cause, la mauvaise gestion du club ainsi que le manque de moyens financiers. Une décision qui avait provoqué la colère du club des sports de la ville et de ses fidèles, bien décidés à faire appel.

Début juillet, les supporters niçois s'organisent : cellule de crise, manifestations en centre-ville et devant le conseil fédéral de la fédération à Lyon... Efforts récompensés puisque l'appel du 18 juin aura été entendu. Nice jouera donc bien en L1. Depuis, Gernot Rohr a repris les rênes du club, remplaçant Sandro Salvioni, et les effectifs de l'OGC Nice ont été renouvelés de moitié (avec de nombreux joueurs prêtés).

«Par accident». Après ces turpitudes, on aurait pu croire à un début de saison difficile pour le club azuréen. Il n'en est rien: quatre matchs, trois victoires, les faits sont là. «On ne va pas regarder le classement cette semaine, parce que nous sommes leaders par accident. Il faut relativiser, nous sommes revenus de très loin à l'int